L’autoradio, l’indispensable compagnon
L’autoradio est devenu indispensable pour le conducteur comme le passager. C’est en effet le compagnon idéal qui vous fait la conversation, vous informe et vous comble par ses émissions, ses musiques et ses mélodies, rendant la route moins longue, le voyage moins éprouvant et le trajet animé, tenant les sens en éveil, l’œil rivé sur la route. Il est effectivement difficile de s’en passer, d’autant plus qu’il a su évoluer, offrant davantage d’esthétique et de fonctionnalités. En plus de dissiper l’ennui et de retarder la fatigue, il vous donne périodiquement le bulletin météos et les inforoutes dont vous avez besoin pour baliser votre parcours, sans compter le GPS et d’autres possibilités technologiques.
Ce système sonore autant que visuel s’installe maintenant dans toute sorte de véhicule automobile, on ne le retrouve pas uniquement en voiture, mais aussi en autocar, en camion, en bateau, même sur un tracteur et autres engins agricoles ou de chantier. Il aide le conducteur et les passagers à se détendre en écoutant de la musique et les émissions radiophoniques.
Le premier récepteur autoradio, l’Autosuper AS5 de Blaupunkt, a été mis en vente à partir de 1932. À l’origine, ce n’était qu’un simple boîtier de forme cubique fixé au tableau de bord, il permettait juste de régler le volume et de rechercher la station radio, manuellement, au moyen d’un bouton rotatif. Les fréquences d’accord du récepteur, (grande ondes, petites ondes et ultérieurement les ondes FM) étaient indiquées sur un cadran gradué. L’apparition du transistor et sa généralisation ont tout de suite contribué au succès de l’autoradio en lui permettant de se perfectionner encore plus.
Cela est également dû à deux techniques qui sont venues s’ajouter à cet ensemble déjà performant, il s’agit de la diffusion en modulation de fréquence (Radio FM) et de l’intégration du lecteur de cassettes, ce qui offrait la possibilité de choisir sa musique à l’utilisateur. De la sorte, l’autoradio deviendra très vite un combiné, associant le poste de radio au magnétophone, ce qui sera renforcé avec le développement de la stéréo, permettant le raccordement et l’amplification à quatre haut-parleurs (deux à l’avant et deux à l’arrière du véhicule), ce système allait tenir le cap jusqu’à l’invention du compact disc (CD) vers la fin de la décennies 1980.
L’installation standard de l’autoradio
Au fil du temps et à partir des années 1960 et 1970, les automobiles de toute marque réservent un emplacement particulier à l’autoradio sur leur planche de bord. Les véhicules ne disposant pas d’emplacement dédié peuvent en installer les accessoires sous leur tableau de bord ou dans une console centrale. L’expansion des modèles électroniques, dépourvus de potentiomètres, permet un montage plus facile.
Ce qui donne naissance à une première standardisation sous une forme dite DIN, ou simple DIN, offrant une hauteur de 50mm d’épaisseur sur le tableau de bord, qui deviendra la norme Iso 7736. Il est dès lors devenu possible d’intégrer le poste de radio approprié dans tout véhicule disposant d’un emplacement à cet effet.
C’est toutefois la première étape de la standardisation, le raccordement électrique étant du ressort de chaque marque. Il a fallu attendre la première moitié de la décennie 1990 pour voir le déploiement de la seconde étape, avec la norme ISO 10487. À partir de cette innovation, les branchements s’effectuent au moyen de deux connecteurs, un pour l’alimentation électrique et l’autre pour les haut-parleurs, ce qui rendit l’installation encore plus simple sur toutes les gammes et les marques automobiles.
Certain constructeurs de véhicules, en particulier au Japon, ont jugé intéressant de doubler la surface de l’emplacement de l’autoradio, le portant ainsi à 100mm, ce que l’on appelle la norme « double DIN », celle-ci ne tarda pas à être adoptée aux États-Unis et en Europe. Cette démocratisation des écrans de grande taille ont réconforté la tendance qui se généralise sur l’ensemble des marques automobiles.
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Depuis les années 1990 et 2000, l’autoradio s’est encore beaucoup perfectionné. Le système RDS par exemple, que l’on implante dans tous les véhicules à partir de cette époque, permet d’identifier par un affichage la station que l’on écoute comme il offre la diffusion automatique des informations routières en temps réel. Le lecteur de CD remplace peu à peu le système de cassettes audio (ou magnétophone) qui disparait avec la généralisation du CD-R enregistrable et sa diffusion de plus en plus importante ; c’est cependant l’implantation de décodeur MP3 et parfois le WMA qui se répand le plus.
La standardisation et l’obligation de câbler complétement leurs véhicules, les dotant de connecteurs d’alimentation, de haut-parleurs et d’antenne, a conduit les constructeurs automobiles à proposer des véhicules équipés d’installation complète d’autoradio d’origine. Ce qui n’empêche pas par ailleurs le remplacement de ce matériel par un autre plus performant ou répondant davantage au goût du conducteur.
L’autoradio à l’ère du numérique
Vers la fin des années 2000 et au début de la décennie 2010, la plupart des autoradios sont dotés de port USB et peuvent lire un disque dur externe ou une carte SD. Certain modèle ont même su intégrer la technologie Bluetooth, facilitant l’usage du téléphone mobile suivant la fonction mains libres, de même la lecture de fichiers audio qui se localisent sur la mémoire du même téléphone. Certains modèles se passent complétement de platine CD au profit d’un port USB, d’une liaison Bluetooth ou d’un lecteur de carte SD.
Des autoradios haut de gamme sont dotés d’écran rétractable pour lire des films à partir d’un lecteur DVD, une option uniquement réservée aux passagers à l’arrière du véhicules et formellement interdite au conducteur. Les constructeurs ont ajouté toutes sortes d’options à l’autoradio avec le développement des TIC (technologie de l’information et de la communication).
Selon l’expérience client du site, l’autoradio Android Carplay est souvent relié aux calculateurs du véhicule, ce qui permet d’installer un système antivol difficilement contournable ; il facilite également l’affichage et la diffusion de messages d’information ou d’alerte.
Au moyen de la liaison Bluetooth, l’autoradio peut également se connecter avec un smartphone ou une tablette afin d’ajouter des fonctionnalités supplémentaires, comme la transmission d’appels téléphoniques main libre, la diffusion de contenus audio ou l’audio d’un guidage GPS par exemple.
L’autoradio, devenu indispensable pour de nombreux conducteur, a connu par conséquent une évolution considérable. Il offre toujours plus de possibilités à l’instar des baladeurs et autres lecteurs de musique, ce qui le rend parfois très sophistiqué. C’est pourquoi il devient difficile de choisir un dispositif qui réponde à ses attentes, tant la gamme proposée est large, allant de l’autoradio « classique » à l’appareil « nouvelle génération ».